Dominique Gérand dans le cloître de la Providence

Dominique Gérand dans le cloître de la Providence

Exceptionnelle par sa durée, sa qualité et la diversité des créations exposées comme des animations "off", s'annonce la Biennale de Ruillé.

Nous sommes arrivés à peu près à un mois de l'ouverture de celle-ci (4 juillet-23 août). Ce sera la 10ème grande manifestation organisée par l'association des "Amis de la Providence" autour d'un thème étincelant : " Lumière, éclat, transparence". Il est vrai que la lumière a constamment éclairé la Biennale et, ce dès la première, en 1997, que le fondateur, Jacky Claveau, avait consacrée au gemmail, cette technique consistant à assembler des pièces de verre de couleur pour obtenir des tableaux diaphanes.

Tout parait calme à Ruillé, mais les préparatifs sont allés bon train.

Ainsi qu'il est maintenant de tradition, c'est le cloître des Soeurs de la Providence qui accueillera gracieusement ce salon auquel, au fil des années (près d'une vingtaine), elles se sont vraiment attachées, au point que cette fête de l'Art trouve également un développement dans la chapelle et dans le parc. C'est d'ailleurs dans le parloir que nous avons rencontré Dominique Gérand, la cheville ouvrière de la Biennale.

"Petite main agissant dans l'ombre" ainsi qu'elle se qualifie, Dominique, qui est de formation scientifique, assume la relève de Jacky Claveau; comme Françoise Masse, elle n'a cessé de parcourir la France pendant plusieurs mois pour préparer la Biennale et rechercher des pièces représentatives d'un savoir- faire au service de la création, expression qui lui parait le mieux convenir à l'esprit de l'exposition. Sans se décourager, elle a parfois essuyé quelques rebuffades (Daum et Baccarat). "Le plus souvent -nous a-t-elle confié- j'ai éprouvé le bonheur de faire de belles rencontres avec des artistes ou artisans créatifs et ouverts, et aussi des directeurs de musée, qui ont volontiers accepté de prêter des oeuvres pour cet évènement; parfois ces rencontres ont été de bonnes surprises, venues d'une indication saisie au vol, ou venant à l'extrémité d'un écheveau patiemment dévidé sans trop savoir ce que je trouverai à la fin."

Des témoignages indéniables viennent prouver la réputation et l'audience acquises par la Biennale : quelques créateurs représentés il y a deux ans ont demandé à revenir, le thème retenu le leur permettant; certains ont même été tellement emballés qu'ils ont proposé des oeuvres spécialement dédiées.

En définitive, une grosse quarantaine d'artistes et de créateurs contribueront à offrir une vision très diversifiée des oeuvres que l'on peut rattacher au thème de la Biennale.. Quelques uns sont proches, d'autres sont lointains. A côté du travail du cristal et du verre, l'on trouvera aussi celui de la nacre (Musée de Méru dans l'Oise), du métal, du papier, du tissu, du fil, de l'émail, de la porcelaine... Mille découvertes attendent les visiteurs, toutes illustrant la même pensée " Elégance, délicatesse, poésie, autant d'émotions que la lumière ne cesse de transformer..."

Des "Vendredis découverte" sont prévus dans le prolongement du salon : visites de lieux abritant des vitraux ou des verrières , ateliers ( céramique,..) etc.

Site : http//biennale-art-ruille-sur-loir.jimdo.com

                                                                                                A suivre

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